Tremblement d'eau

Tremblement d'eau

Résidence de recherche
Avec Föhn et les Archives Bordeaux Métropole
octobre 2022 – juin 2023

La démarche artistique de Capucine Vever est souvent liée à ce qui se cache derrière les paysages aquatiques, l’Histoire de leur gestion et les mouvements contemporains qui les entourent. Dans ses films ou installations, l’eau devient un personnage auquel elle donne parfois une voix.

Initiée par Föhn et les Archives de Bordeaux Métropole, la résidence Tremblement d’eau propose un format de recherche au long cours. D’octobre 2022 à juin 2023, pendant 8 semaines échelonnées sur 8 mois, l’artiste occupe un bureau-atelier au sein des archives métropolitaines. Intitulé Tremblement d’eau, ce format inédit propose à une artiste un temps d’immersion au cœur d’un lieu de mémoire. L’occasion pour elle de rencontrer ses équipes, ses métiers, sa vie quotidienne. Situé non loin de la Garonne, nous avons choisi l’ancrage de ce bâtiment insolite car il permet le développement d’une recherche artistique en connexion avec le fleuve.

Cette résidence est une carte blanche. L’enjeu immédiat n’est pas de susciter la création d’une œuvre mais plutôt d’inviter l’artiste à expérimenter un nouveau contexte de recherche de terrain.

Au cours des 8 semaines, plusieurs visites sont organisées : navigations sur la Garonne avec la brigade fluviale, visite du chantier du nouveau pont Simone Veil ou de la briqueterie Grès médocains, découverte de la Base sous-marine et du centre de télécontrôle RAMSES, rencontre avec Laurent Védrine autour du fleuve (directeur du Musée d’Aquitaine)… Tremblement d’eau permet l’observation, l’annotation, la rencontre de lieux qui jalonnent la Garonne.

Rendez-vous mardi 27 juin 2023 à 19h : restitution publique modérée par Sébastien Gazeau avec Capucine Vever, Élise Girardot et Julie Nio (Parvis des Archives, Bordeaux).

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Née en 1986, Capucine Vever développe un travail contextuel s’intéressant à la notion d’invisible, d’inatteignable et d’imperceptible. Qu’il soit géographique, social et/ou culturel, le territoire s’impose comme fondement de sa démarche artistique, un pivot qui induit pour chaque projet un sens et une forme spécifique. Sa pratique tente de s’y engager dans un rapport poétique en exploitant le potentiel narratif de chaque espace. Ses œuvres procèdent par collages, analogies, frottements permanents entre réalité et fiction, recherche scientifique et narration, cartographie et légende, déplacement et immobilisme. Capucine Vever a précédemment été en résidence ou exposé au Frac Grand Large (2023),  au Centre d’Art de Flaine (2023), au Château d’Oiron (2022), à la Ferme du Buisson (2022), au Bel Ordinaire à Pau (2021), à Ker Thiossane (Dakar, 2021), à Evry-Courcouronnes (Agglomération Grand Paris Sud, 2019), au sémaphore du Créach’ (Finis Terrae, 2018), à Eremi Arte (Abbruzes, Italie, 2017), à Nekatoenea (Hendaye, 2017), à La Maison des Arts de Malakoff (2014)…

 

 

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Ce projet reçoit le soutien des Archives de Bordeaux Métropole et de la Ville de Bordeaux.